Projets nés sur Houzz
Visites Privées
Avant/Après : L’aménagement durable d’un 26 m2 comme 40
L’investissement parfaitement réfléchi et maîtrisé d’un architecte d’intérieur qui en partage toutes les clefs
En 2022, l’architecte d’intérieur parisien Stéphane Bier a saisi l’opportunité d’investir dans un bien locatif. Après seulement deux visites, il a franchi le pas et acquis un appartement de 26 m² près de la Porte Maillot, répondant à tous ses critères. Après avoir pris beaucoup de plaisir à en imaginer tous les aspects, il a sélectionné une entreprise tout corps d’état sur le site Houzz.fr pour réaliser la rénovation intégrale. Aujourd’hui, il nous détaille ses choix spatiaux et déco stratégiques afin d’« optimiser l’espace pour s’y sentir comme dans un 40 m² et garantir la pérennité de cet investissement ».
Plan avant et après travaux
« Lorsque l’on revend un bien quelques années après, sans parvenir à rentabiliser l’argent que l’on a injecté dans la rénovation tant tout est déjà démodé, c’est vraiment là que l’on perd de l’argent » a observé Stéphane Bier du haut d’une première carrière dans l’immobilier, suivie d’une reconversion, il y a une dizaine d’années, en tant qu’architecte d’intérieur. Aussi, à l’heure de faire des choix pour son propre investissement, tout a été mûrement réfléchi pour façonner un logement aussi esthétiquement que qualitativement pérenne.
Il a opté pour le quartier de la Porte Maillot, « ni trop trendy, ni trop populaire, mais bien desservi », sélectionné « un 3ᵉ étage sur cour et sans ascenseur, mais une façade haussmannienne petit-bourgeois » et, surtout, une petite surface à rénover entièrement, un vrai terrain de jeu et la promesse d’une meilleure rentabilité.
« Lorsque l’on revend un bien quelques années après, sans parvenir à rentabiliser l’argent que l’on a injecté dans la rénovation tant tout est déjà démodé, c’est vraiment là que l’on perd de l’argent » a observé Stéphane Bier du haut d’une première carrière dans l’immobilier, suivie d’une reconversion, il y a une dizaine d’années, en tant qu’architecte d’intérieur. Aussi, à l’heure de faire des choix pour son propre investissement, tout a été mûrement réfléchi pour façonner un logement aussi esthétiquement que qualitativement pérenne.
Il a opté pour le quartier de la Porte Maillot, « ni trop trendy, ni trop populaire, mais bien desservi », sélectionné « un 3ᵉ étage sur cour et sans ascenseur, mais une façade haussmannienne petit-bourgeois » et, surtout, une petite surface à rénover entièrement, un vrai terrain de jeu et la promesse d’une meilleure rentabilité.
Avant. L’appartement, en effet, n’avait pas changé d’un iota depuis son acquisition par la venderesse nonagénaire, en 1972. « Il présentait trois grandes fenêtres sur cour et une belle hauteur sous plafond de 2,80 mètres. Son plan était très intéressant : on pouvait tout décloisonner, conserver les pièces d’eau à leur place et exploiter un renfoncement en alcôve », détaille-t-il.
Trouvez un architecte d’intérieur près de chez vous sur Houzz
Trouvez un architecte d’intérieur près de chez vous sur Houzz
Après. Le DPE, digne d’une passoire énergétique (lettre G), l’état très défraîchi du bien et les réseaux pas aux normes ont commandé un curage complet des lieux, histoire de repartir sur du neuf. Cette démolition totale a présenté son lot de bonnes surprises puisque l’architecte d’intérieur a pu récupérer l’emprise d’un gros conduit de cheminée inutilisé dans la cloison entre la cuisine et le salon d’origine. « J’ai perdu 1 m² en doublant les trois quarts des murs à des fins thermiques et phoniques et les ai par chance regagnés avec cette démolition », partage-t-il.
Ne pas isoler le logement était cependant exclu car, on le rappelle, à partir de 2025, les DPE en G ne pourront plus être loués. Stéphane a donc également changé toutes les fenêtres, ce qui a permis de passer en DPE D. « Mon objectif était d’atteindre la tranquillité d’esprit d’ici 2034. À noter qu’avec les critères assouplis pour les petites surfaces, on vient même de passer en catégorie C », fait-il savoir.
Chaise Fauteuil : NV Gallery modèle Arcade ; Tapis : IKEA modèle Stockholm ; Tissus store lin : Thevenon
Ne pas isoler le logement était cependant exclu car, on le rappelle, à partir de 2025, les DPE en G ne pourront plus être loués. Stéphane a donc également changé toutes les fenêtres, ce qui a permis de passer en DPE D. « Mon objectif était d’atteindre la tranquillité d’esprit d’ici 2034. À noter qu’avec les critères assouplis pour les petites surfaces, on vient même de passer en catégorie C », fait-il savoir.
Chaise Fauteuil : NV Gallery modèle Arcade ; Tapis : IKEA modèle Stockholm ; Tissus store lin : Thevenon
Le séjour se dévoile tout en couleurs froides, fortement contrasté par un tapis hypnotique aux grosses rayures noires et blanches. Ce décor pourrait paraître trop sobre et dépouillé, mais le maitre d’ouvrage, admiratif des intérieurs intemporels belges ou encore de ceux de l’architecte d’intérieur français Joseph Dirand, a planché à dessein dans le sens de l’épure.
« Je voulais éviter à tout prix la mode du moment, les objets en rotin, le style méditerranéen, le beige et le terracotta… La décoration est devenue une sorte de “fast fashion et les tendances changent trop rapidement, comme dans la mode, galvaudées par les grandes enseignes de décoration. J’ai préféré des touches Japandi, des couleurs intemporelles. J’ai fait le choix de l’indémodable », estime-t-il.
Table basse : Knoll Eero Saarinen ; Photos triptyque au-dessus canapé : YellowKorner
« Je voulais éviter à tout prix la mode du moment, les objets en rotin, le style méditerranéen, le beige et le terracotta… La décoration est devenue une sorte de “fast fashion et les tendances changent trop rapidement, comme dans la mode, galvaudées par les grandes enseignes de décoration. J’ai préféré des touches Japandi, des couleurs intemporelles. J’ai fait le choix de l’indémodable », estime-t-il.
Table basse : Knoll Eero Saarinen ; Photos triptyque au-dessus canapé : YellowKorner
Stéphane avait pensé potentiellement intégrer au séjour un canapé convertible pour augmenter le nombre de couchages. Il y a finalement renoncé pour plusieurs raisons. « 26 m² c’est bien pour deux et les convertibles sont plutôt inconfortables. En prime, j’avais peur qu’un canapé monobloc ne passe pas dans la cage d’escalier », analyse-t-il.
Un canapé modulaire (Jättebo) de chez Ikea l’a séduit, « un tout nouveau modèle avec une assise profonde et très confortable ». Comme il fait coffre, l’intégralité du linge de maison de cette location – draps, serviettes, torchons, tapis de bain – a pu y trouver place.
Un canapé modulaire (Jättebo) de chez Ikea l’a séduit, « un tout nouveau modèle avec une assise profonde et très confortable ». Comme il fait coffre, l’intégralité du linge de maison de cette location – draps, serviettes, torchons, tapis de bain – a pu y trouver place.
Après. Le choix du sol de la petite surface a revêtu une importance toute particulière. Si le professionnel apprécie le parquet en chêne pour sa chaleur, la destination locative du T1bis l’a orienté vers une autre finition. « Je ne voulais pas scinder la pièce de vie avec un carrelage en cuisine et un parquet dans la pièce de vie. Or le parquet dans la cuisine est bien trop fragile », assure-t-il.
C’est finalement un beau compromis qui a été choisi : un parquet céramique, soit un carrelage imitation parquet. Mais pas n’importe lequel. « Ces produits font généralement faux en raison de la taille trop courtes de leurs lames. J’ai fini par trouver une imitation bluffante chez Marazzi avec des lames longues de 180 centimètres », note-t-il.
C’est finalement un beau compromis qui a été choisi : un parquet céramique, soit un carrelage imitation parquet. Mais pas n’importe lequel. « Ces produits font généralement faux en raison de la taille trop courtes de leurs lames. J’ai fini par trouver une imitation bluffante chez Marazzi avec des lames longues de 180 centimètres », note-t-il.
Afin de dissimuler au mieux le nouveau radiateur installé comme auparavant, sous la fenêtre du séjour, Stéphane l’a fait coffrer dans une banquette, ajourée au niveau de ce nouveau dispositif électrique. Cette banquette a une grande utilité puisqu’elle permet de créer des assises en plus dans le séjour, de servir de bout de canapé pour poser un livre ou un plateau, de créer du rangement dans ses flancs, ou encore un coin lecture devant la fenêtre. « Les menuiseries sur mesure ont toutes été conçues dans un esprit multifonctionnel », souligne le professionnel.
Aficionado d’architecture et de l’époque moderniste, il a également soigné l’aspect graphique du mobilier, relevé d’une essence de bois particulière : « Le dessus de la banquette est en contreplaqué d’okoumé vernis, un bois clair résistant et économique. Il a été protégé par un vernis Blanchon teinté en chêne foncé pour avoir ce rendu moderniste “brun moyen à la Charlotte Perriand, que je trouve chic, sans le sens classique du terme », indique-t-il.
Aficionado d’architecture et de l’époque moderniste, il a également soigné l’aspect graphique du mobilier, relevé d’une essence de bois particulière : « Le dessus de la banquette est en contreplaqué d’okoumé vernis, un bois clair résistant et économique. Il a été protégé par un vernis Blanchon teinté en chêne foncé pour avoir ce rendu moderniste “brun moyen à la Charlotte Perriand, que je trouve chic, sans le sens classique du terme », indique-t-il.
Après. À l’orée du séjour, cette menuiserie sur mesure – qui se dresse à l’emplacement de l’ancienne cloison – est l’un des éléments majeurs du nouvel agencement. « J’ai conçu ce meuble hybride pour un vrai gain de confort et d’espace », partage l’architecte d’intérieur.
Comme la banquette, ce meuble accumule pas moins de quatre fonctions différentes : à la fois plan de travail de cuisine supplémentaire, table à manger pour quatre personnes, bureau escamotable ou encore buffet bas intégrant des éléments nécessaires à la cuisine, sans compter sa fonction de séparation de l’espace.
Tabouret bar : La Redoute modèle Tabou ; Suspensions : Westwing modèle Fadre
Comme la banquette, ce meuble accumule pas moins de quatre fonctions différentes : à la fois plan de travail de cuisine supplémentaire, table à manger pour quatre personnes, bureau escamotable ou encore buffet bas intégrant des éléments nécessaires à la cuisine, sans compter sa fonction de séparation de l’espace.
Tabouret bar : La Redoute modèle Tabou ; Suspensions : Westwing modèle Fadre
Côté séjour, le secrétaire escamotable niché dans cet îlot est un élément fort bien pensé. Sous le plan de travail en okoumé vernis, une grande tablette de la même essence se redresse grâce « à un système de U métalliques dans lesquelles se fichent des broches pivotantes ». Ce système de fixation ingénieux a été mis au point par l’entreprise de travaux d’après les dessins du professionnel. « En tant qu’architectes d’intérieur, nous sommes les chefs d’orchestre des projets de rénovation mais plaçons notre confiance en l’entreprise pour optimiser les aspects techniques. La réussite des travaux repose toujours sur un partenariat solide », insiste-t-il.
Sur le mur latéral trône l’écran de télévision, un élément que n’affectionne pas Stéphane, mais qui reste incontournable dans un cadre locatif. Aussi, il l’a installé dans un endroit stratégique, peu impactant visuellement. « Grâce à un bras articulé, il peut pivoter côté séjour ou cuisine et on peut également regarder la télé depuis le lit », détaille-t-il.
Sur le mur latéral trône l’écran de télévision, un élément que n’affectionne pas Stéphane, mais qui reste incontournable dans un cadre locatif. Aussi, il l’a installé dans un endroit stratégique, peu impactant visuellement. « Grâce à un bras articulé, il peut pivoter côté séjour ou cuisine et on peut également regarder la télé depuis le lit », détaille-t-il.
Vous êtes en quête d'un artisan pour votre projet en rénovation complète ?
Nous vous aidons à trouver les meilleurs pros
Nous vous aidons à trouver les meilleurs pros
Entre la cuisine et le séjour, vous aurez noté ce petit claustra en tasseaux, tel un filtre séparatif en toute légèreté. « Il permet de créer une distance entre les espaces et ça change des verrières. J’aime bien le graphisme des tasseaux », commente Stéphane.
Lampadaire : Westwing modèle Audrey
Lampadaire : Westwing modèle Audrey
Après. Rien n’a été laissé au hasard pour créer une cuisine digne d’un appartement bien plus grand, tout en minimisant au maximum son rendu visuel.
L’astuce se trouve au niveau du choix du plan de travail. Seul le linéaire qui longe le mur a été recouvert d’un plan de travail en granit du Zimbabwe, dont la teinte appelle l’œil au point de sembler condenser la cuisine dans cette petite zone. En réalité la colonne adjacente (cachant le combiné réfrigérateur et au-dessus le tableau électrique), ainsi que l’îlot sous lequel se dissimule le four, sont également dévolus à la cuisine. « Il est essentiel de garder les bonnes proportions pour chaque fonction. Il aurait été désagréable d’avoir l’impression de vivre dans sa cuisine », explique Stéphane.
Plus d’idées pour aménager une cuisine blanche sur Houzz
L’astuce se trouve au niveau du choix du plan de travail. Seul le linéaire qui longe le mur a été recouvert d’un plan de travail en granit du Zimbabwe, dont la teinte appelle l’œil au point de sembler condenser la cuisine dans cette petite zone. En réalité la colonne adjacente (cachant le combiné réfrigérateur et au-dessus le tableau électrique), ainsi que l’îlot sous lequel se dissimule le four, sont également dévolus à la cuisine. « Il est essentiel de garder les bonnes proportions pour chaque fonction. Il aurait été désagréable d’avoir l’impression de vivre dans sa cuisine », explique Stéphane.
Plus d’idées pour aménager une cuisine blanche sur Houzz
Sur ce visuel de la cuisine, on admire le plan en parallèle, l’un des plus efficaces pour cuisiner, harmonieusment réparti près d’une des trois fenêtres de la pièce. L’îlot de 70 centimètres de large a été réalisé grâce à une base de caissons Ikea, dont certains ont été retaillés par l’entreprise. « Ce n’est pas très large pour déjeuner face à face, mais suffisant pour être confortable à 4 ou 5 », valide Stéphane.
Afin de minimiser les coûts, la cuisine entière a été réalisée sur une base de caissons Ikea et, pour les habiller, le professionnel a sélectionné les portes Ikea Voxtorp, précisément parce que leur finition en laque mate solide, ainsi que leur look sans poignée, leur donnent un air haut de gamme.
En revanche, pour obtenir un rendu plus luxueux et pérenne, il n’était pas question de se passer d’un plan de travail de marbrier. « Le granit du Zimbabwe est une vraie pierre d’une résistance à tout épreuve. Il est indémodable et on ne voit pas les taches. Chez Easyplan, il est moins cher que le quartz ou la céramique et deux fois moins cher qu’une autre pierre », précise-t-il.
Robinetterie : Hansgrohe ; Évier : Franke
En revanche, pour obtenir un rendu plus luxueux et pérenne, il n’était pas question de se passer d’un plan de travail de marbrier. « Le granit du Zimbabwe est une vraie pierre d’une résistance à tout épreuve. Il est indémodable et on ne voit pas les taches. Chez Easyplan, il est moins cher que le quartz ou la céramique et deux fois moins cher qu’une autre pierre », précise-t-il.
Robinetterie : Hansgrohe ; Évier : Franke
Après. Afin de mieux optimiser l’espace de la petite surface, l’architecte d’intérieur a réfléchi ce coin nuit en volume. Ainsi, le lit a été placé en estrade (hauteur de 95 centimètres) afin de créer en dessous un impressionnant espace de stockage. Pour que l’on ne voie pas le lit depuis le séjour, la cloison monte plus haut que l’alcôve en pied de lit, ourlée d’un garde-corps en métal noir fabriqué sur mesure.
Sur la droite, l’escalier pour monter à l’estrade sert également d’accès à un linéaire de dressing de 1,75 mètre, optimisé par le professionnel. On atteint le dessous de l’estrade et de l’escalier par deux portes équipées de persiennes en façade. « Elles trahissent l’installation d’un lave-linge séchant qui nécessitait une ventilation », justifie l’architecte d’intérieur.
L’estrade du lit a été réalisée en médium, solidifiée en sous-face par des montants métalliques. L’escalier, davantage sollicité par les pas, a été quant à lui réalisé en contreplaqué d’okoumé vitrifié.
Sur la droite, l’escalier pour monter à l’estrade sert également d’accès à un linéaire de dressing de 1,75 mètre, optimisé par le professionnel. On atteint le dessous de l’estrade et de l’escalier par deux portes équipées de persiennes en façade. « Elles trahissent l’installation d’un lave-linge séchant qui nécessitait une ventilation », justifie l’architecte d’intérieur.
L’estrade du lit a été réalisée en médium, solidifiée en sous-face par des montants métalliques. L’escalier, davantage sollicité par les pas, a été quant à lui réalisé en contreplaqué d’okoumé vitrifié.
Comme les fenêtres ne sont pas équipées de volets, un rideau occultant permet de fermer l’alcôve de nuit. « Nous avons intégré une tringle plate dans le plafond, en prolongement du faux plafond abaissé dans les zones techniques. Les rideaux ont été réalisés par un tapissier avec un pli wave. Le tissu, naturellement occultant sans doublure, provient de chez Thevenon, une marque de bon rapport qualité prix », précise Stéphane.
Après. En fond d’alcôve, un doublage de la partie tête de lit a permis d’intégrer des prises, et de créer une étagère pratique qui remplace des chevets.
Liseuses : Astro Lighting
Liseuses : Astro Lighting
Après. Dans la salle de bains, l’objectif une fois de plus, n’était pas de frapper les esprits avec un décor marqué ou tendance, mais plutôt de « faire le job » avec des choix durables, hygiéniques et ergonomiques. Ainsi, une grande douche de 140×80 centimètres a été installée en fond de pièce. Les toilettes suspendues se dissimulent entre la douche et le meuble vasque, face à la grande fenêtre d’origine.
Même si le professionnel a étudié un temps l’option du béton ciré en finition de sol et murs, il y a renoncé pour deux raisons : « Les vieux immeubles bougent trop et peuvent faire craqueler la matière et, par ailleurs, trop de sociétés de pose ne respectent pas le protocole d’application qui est très contraignant », estime-t-il.
Il a ainsi préféré du carrelage, posé toute hauteur pour favoriser l’hygiène. Bien que le gris pâle puisse sembler un peu terne, le professionnel a opté pour un effet décoratif subtil en sélectionnant deux carrelages coordonnés : l’un texturé côté vasque et l’autre lisse côté douche, pour éviter que le calcaire ne s’y agrippe. « J’ai trouvé cette bonne référence double chez Italgraniti autour de 50/60 euros HT le mètre carré, avec des carreaux rectifiés pour que l’on puisse les poser avec des joints très fins », apprécie-t-il.
On note par ailleurs que pour éviter la morosité, quelques aplats blancs, dans les niches ou au-dessus du bâti support, apportent lumière et contraste. Le plafond a été abaissé pour cacher le moteur de la nouvelle VMC et intégrer l’éclairage, et la pièce a même été équipée d’une porte pleine, fabriquée sur mesure, pour des raisons phoniques.
Appliques : Zangra ; Robinetterie : Hansgrohe ; Receveur douche : Villeroy & Boch ; Meuble salle de bains : Le Monde du Bain modèle Siena ; Carrelage : Italgraniti
Collection Shale couleur Moon
Même si le professionnel a étudié un temps l’option du béton ciré en finition de sol et murs, il y a renoncé pour deux raisons : « Les vieux immeubles bougent trop et peuvent faire craqueler la matière et, par ailleurs, trop de sociétés de pose ne respectent pas le protocole d’application qui est très contraignant », estime-t-il.
Il a ainsi préféré du carrelage, posé toute hauteur pour favoriser l’hygiène. Bien que le gris pâle puisse sembler un peu terne, le professionnel a opté pour un effet décoratif subtil en sélectionnant deux carrelages coordonnés : l’un texturé côté vasque et l’autre lisse côté douche, pour éviter que le calcaire ne s’y agrippe. « J’ai trouvé cette bonne référence double chez Italgraniti autour de 50/60 euros HT le mètre carré, avec des carreaux rectifiés pour que l’on puisse les poser avec des joints très fins », apprécie-t-il.
On note par ailleurs que pour éviter la morosité, quelques aplats blancs, dans les niches ou au-dessus du bâti support, apportent lumière et contraste. Le plafond a été abaissé pour cacher le moteur de la nouvelle VMC et intégrer l’éclairage, et la pièce a même été équipée d’une porte pleine, fabriquée sur mesure, pour des raisons phoniques.
Appliques : Zangra ; Robinetterie : Hansgrohe ; Receveur douche : Villeroy & Boch ; Meuble salle de bains : Le Monde du Bain modèle Siena ; Carrelage : Italgraniti
Collection Shale couleur Moon
Pour finir, Stéphane, qui a été très attentif sur l’enveloppe allouée pour générer de la rentabilité locative, revient sur ses observations en matière de coût de la rénovation. « Il y a 10 ans, on bouclait une rénovation intégrale comprenant de la menuiserie sur mesure pour 1 300 à 1 500 € HT au mètre carré. Aujourd’hui, il faut compter 2 500 à 3 000 en optant pour des matériaux qualitatifs. Pour du luxe, les tarifs s’envolent de 4 000 à 6 000 € HT », fait-il savoir. Des tarifs difficiles à connaître lorsque l’on n’est pas de la partie, mais essentiels et à bien garder en tête, pour réussir, comme Stéphane Bier, son investissement locatif.
Budget détaillé :
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation à la décoration intemporelle ?
Budget détaillé :
- Budget travaux : 82 500 € TTC, soit 3 173 € TTC / m², dont 25 300 € TTC de menuiserie (comprenant 3 fenêtres + porte + agencement sur mesure + fournitures IKEA Pax et Metod)
- Budget mobilier et décoration (rideaux, mobilier, tissus, ustensiles de cuisine, éléments de décoration, luminaires non intégrés) : 12 000 € TTC
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation à la décoration intemporelle ?






























Qui vit ici : C’est l’appartement locatif de Stéphane Bier, architecte d’intérieur
Emplacement : Paris 17ᵉ, Porte Maillot
Superficie : 26 m²
Date du chantier : livraison 2024 après 4 mois de travaux
Architecte d’intérieur : Stéphane Bier
Budget rénovation : 94 500 euros TTC
Budget détaillé en fin d’article
Photos : Julien Haussherr